Et si nous nous trompions d’ennemi ?

Gné ? J’ai enchaîné pas mal de réunions cette semaine, portant aussi bien sur la vie politique en France qu’au pays endémique, et lors d’une de ces réunions, soudain le flash.

De quoi donc ? Bah une soudaine prise de conscience : “Et si nous nous trompions d’ennemi ?”

Oui ? Effectivement, il faut se l’avouer, on ne cesse de focaliser au quotidien sur nos chers politiciens, leurs petites guéguerres à 2 balles, la présidentielle qui arrive… Beaucoup de gesticulations, beaucoup de piques à distance, de vociférations et toussa.

Et si ce toussa n’était… que de la poudre aux yeux ? Qui cache dans son sillage une menace silencieuse, quasiment invisible mais qui existe bel et bien ?

Une menace que nous ne voyons pas, masquée par toutes ces difficultés au quotidien. Une menace qui s’intéresse à notre pays pour 2 objectifs bien précis : mettre la main sur toutes les richesses de son sous-sol d’une part, et d’autre part, se servir de notre pays comme base arrière et en faire une zone d’influence dans sa lutte contre l’Occident ?

Vous pensiez que depuis le reportage de l’excellente Gaëlle Borgia sur le sujet en 2018 ce groupement paramilitaire a plié bagage de la grande île ? Certes il y a eu entre temps leur redéploiement en Ukraine mais élection présidentielle endémique cette année oblige, j’entends des rumeurs insistantes sur leur retour en force depuis quelques temps.

J’entends aussi que certains endémiques, de part leurs casseroles avec l’Occident, sont en train de se laisser tenter pour frayer avec ces mercenaires. Ont-ils bien mesuré les conséquences de ce pacte avec le diable ?

Je ne dis pas non plus que les occidentaux sont des saints mais à choisir, je préfère faire le choix des pays des droits de l’homme. Bien sûr, on peut disserter sur la colonisation, Gallieni et toussa, mais ça c’était bien avant que je sois né, tandis que là je vous parle de ce qui est en train de se passer là, maintenant, aujourd’hui, et qui progresse de manière très insidieuse.

Donc faites votre choix de savoir avec quels partenaires vous pensez que ce pays aura le plus de chances de se développer. Et se proclamer officiellement “non aligné” ne sert à rien si officieusement vous contractualisez avec ces mercenaires qui, disons les choses clairement, ne laissent en général derrière eux que ruines et désolation.

Bah tiens, la Kraoma ça vous dit quelque chose ? Gallieni lui au moins a laissé plein de bidules et trucs que l’on continue d’utiliser jusqu’à aujourd’hui, en tirant même dessus jusqu’à la corde.

Donc voila, je tire simplement la sonnette d’alarme aujourd’hui : que toute ces difficultés et cette misère ne nous occultent pas les yeux de cette menace. Et il suffit de tourner le regard vers certains pays africains où ce groupement a été aussi à l’oeuvre pour avoir un petit aperçu de ce qui peut nous attendre.