Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Le premier qui répond « mais vous êtes fou« , il sort. Oh oui.

Bon, plus sérieusement, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? A Madagougou s’entend ? L’horizon semble bouché de partout, avec cette crise sanitaire dont on ne voit pas le bout, avec ces morts, la mise à mort également de l’économie, bref, une sinistrose ambiante jamais vue dans les annales de la République démocratique de Madagougou.

Le vrai problème est qu’en fait, il n’y a pas de réelles perspectives de sortie de crise. Ça navigue à vue d’œil, en mode pompier au quotidien, et c’est débordé de partout.

Si tu veux la paix alors prépares la guerre nous rabâche sentencieusement la locution latine. Cela signifie qu’en temps de paix, il faut en profiter pour préparer l’apocalypse car elle viendra, inéluctablement. Effectivement…

Du coup, cela nous ramène à un autre grand classique, qui est « l’Art de la guerre », by Sun Tzu. Pour avoir une chance de gagner une guerre il faut effectivement la préparer. Avoir des vivres en quantité suffisante, avoir des hôpitaux de campagne, avoir de l’argent, avoir des hommes, bref, réunir toutes les conditions pour être sûr de gagner la guerre et ce avant même que celle-ci ne commence !

Et encore une fois, on en revient à notre « gouverner c’est prévoir« . Gouverner c’était prévoir de prendre son angady dès le premier jour du mandat pour constituer des réserves stratégiques de riz, des millions de tonnes de riz, qui auraient bien été utiles en temps de guerre contre cette covid19 n’est-ce pas ?

Gouverner c’était aussi renforcer ses dispositifs hospitaliers, en personnel humain, en équipements, en matériels, en médicaments. Gouverner ce n’était sûrement pas se limiter aux délires d’une soit-disant prophétesse brésilienne et mettre toutes ses munitions dans un seul panier fabriqué en artemisia.

Gouverner, combattre, c’est se comporter en général de corps d’armée et ce n’est pas s’enfermer et se borner stupidement à une seule option : un bon général considère attentivement chacune des options à sa disposition.

Bref, rien de tout ça n’existe et n’a été fait à Madagougou. A force de préférer écouter les « Merci Prezida » obséquieux et lèche-botte, on est totalement passé à côté de toute cette phase de prévoyance, de préparation à la guerre.

Et du coup aujourd’hui on se retrouve dans une mer*de totale, jusqu’au cou, encore une fois du jamais vu jusqu’ici.

Et donc qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ah bah ça, j’en sais rien, je ne suis ni Benny B., ni Président de la République, ni Général de corps d’armée. C’est à eux qu’il faut s’adresser et surtout leur demander de rendre des comptes, et de déterminer si les morts ripadripaka aujourd’hui auraient pu être évités avec une meilleure prévoyance.

J’en reviens toujours à cet Ahmad ahmad Ministre de la Santé. Et bah oui, lui c’était un excellent général, lui il avait compris que la guerre était inéluctable et il avait commencé à la préparer.

Hélas, le Roi a préféré écouté ses larbins in-cons-petants de courtisans « Merci Prezida ».

Et bien tant pis pour le Roi alors. Mais vous êtes fou… oh oui !

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Coco
3 années il y a

Vous parlez de l’Art de la Guerre de Sun Tzu, moi, la situation me fait plus penser à La Cigale et la Fourmi de La Fontaine.

Coco
Répondre à  elman
3 années il y a

La Londolosy ?

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