MP paniqué de mon gardien ce matin. Ouh là mon brave, on se calme, qu’est-ce qui se passe ?
Ah oui le dérèglement climatique on le sent là … en plein Tana ? 😯
Bravo la déforestation et vos feux de brousse là.. tohizo e, un beau joli suicide collectif.
Alors rnaivos, plus d’eau avec la Jirama, plus d’eau dans le puits, c’est quoi le plan C ? 🙂
Plan C = iem
Plan M iny ka
Mihinan’ny iem-ny izany raha mbola mandeha misy ny ama*ny. Sa ritra koa?
L’avenir ,c’est la dessalinisation d’eau de mer.
L’Arabie Saoudite le fait déjà car elle n’a pas le choix.
Avec l’océan Indien , Madagascar a de quoi faire.
Ah mince , on n’a pas la technologie.
Et on n’a pas d’argent.
Mais bon on a l’IEM.
1000 litres d’eau potable issue de la dessalinisation coûte 2 euros et probablement plus à Mada où la technologie doit être entièrement importée.
Quand on sait qu’il faut 5000 litres d’eau pour produire 1 seul kg de riz inondé, cette technologie est donc réservée à des cas très particuliers (énergie très peu coûteuse et coûts sans importance = Arabie Saoudite).
Et puis quand on voit toute la difficulté à faire aboutir un projet de quelques dizaines de km de pipe-line dans le Sud, on se demande bien comment cette eau dessalée sur les côtes pourrait remonter dans les terre.
Et problème qui n’est pas des moindres : la desalinization de l’eau de mer rejette une quantité conséquente d’effluents (saumure, produits chimiques, …) qu’il faut savoir gérer pour limiter l’impact environnemental…
A mon sens, et partout dans le monde, cela ne peut être qu’une solution très ponctuelle liée à des conditions très particulières (un hôtel de luxe sur les Glorieuses par exemple).
Les ministres de chez nous ne connaissent que le plan Q 😛
EXCELLENT!
Tant que les tenants du pouvoir et leurs acolytes ne seront pas touchés : nandresy ny tolona !
C’est le bon moment pour essayer de l’approfondir votre puits.
Tiens j’ai reçu le même appel au mois d’août.
Après diagnostic, au delà de l’insuffisance d’eau, il s’avère que c’était de la malfaçon lors de la construction du puit. Les ouvriers ont utilisé des briques standards au lieu de « briques Pila? »
après réparation tout semble rentrer dans l’ordre.
Maintenant pour répondre à la question je n’ai pas de plan toute faite. il y a un adage malgache « eo ampandrasana mahita ny atiny »
Le plan C c’est de faire un forage jusqu’à la nappe phréatique. 20 000 000 ar soit 4 500€ environ 🙂
Avec la sécheresse, la nappe aussi s’assèche….
sérieux ? ah mince
Avec un forage, on cherche des nappes profondes, totalement séparées de celle de surface que captent les simples puits. Ces nappes profondes ne sont pratiquement pas sujettes à l’étiage et on peut très simplement isoler leur eau de celle de surface, souvent polluée.
Cela a un coût pour le forage et le cuvelage mais aussi pour le pompage qui nécessitera une pompe puissante pour remonter l’eau de ces profondeurs.
On ne trouve pas toujours ce que l’on cherche… Beaucoup de forages font chou blanc…
Mais la réussite vous apporte une solution complète, durable, saine et surtout sans être tributaire des bras cassés de la Jirama.