La rumeur commence à enfler..
Entre un Ministre des Transports aux abonnés absent alors que le navire coulait et que l’helico tombait, l’autre Ministre salantapy qui parle une langue extra-terrestre sous les auspices mystiques et surtout sectaires de son gourou, ou encore cette vice Ministre qui aurait davantage sa place dans un marché au rayon poissonnerie que dans un Ministère, le Karcher s’annonce violent.
Bon alors, ils sont où les vrais cerveaux ? Bah les vrais cerveaux ils travaillent dans la civilisation, avec des tableaux de bords détaillés, ils savent ce qu’ils ont à faire, comment le faire, combien de temps pour le faire, avec qui le faire et combien ça va coûter pour le faire.
Ça c’est pour un projet dans l’événementiel. Et ci-dessous, un autre projet encore plus gros, pour le compte d’un client oeuvrant dans les métiers réglementés cette fois..
Et il y en a 6 autres, pour le compte de plein de métiers differents, en mode massivement parallèle et multitâche.
Les amateurs eux ils naviguent à vue, dans l’à peu près au quotidien, aucune visibilité, toujours en mode « mbola mety io ram’s a, matokisa ianao, vitantsiko io« ..
Tonga ihany ny 2023 tsy misy n’inoninona vita lol.
Ce genre de tableaux de bord et de gestionnaire de projets, c’était comme l’angady et tout le tralala, c’était dès le premier jour du mandat qu’il aurait fallut initier tout ça. Chaque ministère qui aurait ainsi sa feuille de route détaillée, mise à jour en temps réel, dont les données principales seront accessibles en consultation au grand public, c’est comme ça qu’on fonctionne au XXIeme siecle tompokolahy sy tompokovavy.
Et j’ai pas besoin non plus d’évaluation tous les 6 mois car avec cet outil… je suis en fait évalué en permanence. Pas besoin de réunionite aiguë, de points d’avancée, l’outil permet de visualiser à tout moment l’état d’avancement de chaque projet, de voir les écarts entre le prévisionnel et le réel et de détecter rapidement les points de blocage.
Mais bon, encore faut-il avoir des compétences en pilotage de projets, de comprendre ce que des expressions comme par exemple chemin critique signifient et comment les déterminer.
Tiens, prenons au hasard le fameux projet téléphérique. Vous trouvez ça normal d’aller d’abord chercher des financements, puis ensuite demander l’avis du public et enfin … faire l’étude des sols ?
Et si l’étude des sols révèle que non, c’est impossible de mettre ces pylônes dans la Haute-Ville, on fait quoi ? Et l’avis du public justement, qui petit à petit est maintenant décidé à se faire entendre ?
Si vous regardez bien mes 2 photos, elles commencent toutes les deux par « Avant projet« . C’est là qu’on détermine bien ce que l’on veut faire, si techniquement c’est faisable : on consulte tout azimut, on interviewe, on fait des calculs savants, on commence à etablir un plan d’action, un planning, une estimation de budget.. Bref, on réalise donc une étude de faisabilité avant de foncer tête baissée comme un crétin.
Et enfin, je joins toujours un dernier document à mon dossier, toujours dans cette phase d’avant projet : la gestion des risques. Quels risques feraient que le projet puisse capoter ?
Un document manifestement manquant lors du projet Colisée du Rova. Idem pour le Tanamasoandro à Ambohitrimanjaka. Idem pour ce téléphérique.
Dans les tableaux d’Elman ci-dessus, il manque le champ « Appreciation de l’intervenant » ou l’on va mettre Merci Prezda. Le collaborateur sera alors evalue selon le nombre de Merci Prezda
Il me semble (sérieusement) avoir vu passer un article en ce sens : une Ministre ou assimilée qui fait étalage de ses comptes fako
ben c’est exactement à ses inombrables mersi prezidà que le ministre des tran sports est promu des sports au tran sport, car tout le monde sait la valeur de ses diplomes
Et si effectivement, le sol n’est pas assez étanche pour supporter les pylones des tia fandrosoana be! À part changer de maquette, que faire?
Tsy maintsy vita dans 13+6=18 mois ka
Tsy any intsony ny ady hevitra fa tsy maintsy miroso io dixit le DonJona avec un semblant de fermeté.
ben, ce sera la faute aux opposants, plus particulièrement à l’infame ra8
Ils auront beau changer de ministres ou de premier ministre, rien ne s’ameliorera: c’est un peu plus « haut » que ça coince.
Je like votre article 😉
Il faudrait que ces innombrables employés de la présidence (chef de division par-ci, membre du cabinet par-là, ou encore chargé de mission, secrétaire générale, ect … vu sur linkedin) lisent votre article. Je me demande bien quels sont leur rôle par ailleurs et si c’est eux qui font la sélection des futurs ministres ou vice-ministres, et ben il faudrait que eux-mêmes commencent d’abord à apprendre à lire et bien prononcer les mots correctement par ex « South Africa » 😛
J’ai cru voir qu’il y a un directeur des promesses présidentielles dans le lot
il y a un directeur des doleances a la presidence, ca existe a Mada…gascar
Ah oui !
Pour ceux et celles qui veulent être au régime gagazo ?
N’est-ce pas le poste de Guista ?
bof! quand on achete ses diplomes, on ne pourra jamais faire les choses correctement non?
Un bien mal acquis ne profite jamais. C’est pareil pour le pouvoir.
saleté de karma
c’est sur qu’on nous lit mais malheureusement, ces personnes qui nous lisent(payées ou par devoir) ne comprennent à rien à ce qui s’ecrit ici
« fa inona l’ty no teneniny lery ao amlé actutana ao » ?
« tsss … gasy chômeurs any France sy la Réunion daol no matikambo manao gasy bashing ao@La Rédaction ao » ha ha ha
miteny ny toerandry lerony taloha izy amin’io! ohatra i gista
Modia aty raha tena mafy be fa tsy any ivelany any no miseho milay 🙂
« zay tapohany ny any andafy » lol
Yeh, sady mbola miapy hoe » tsy tena mafatatra ny fiainany gasy satria à 10.000 kms »
Ces mêmes gens je les mets au défi d’avoir fréquenté des petites gens comme je l’ai fait lol
Je pense plutôt que ce sont des petites gens mersi prezida.
les vraies petites gens, pas les mercenaires à 130€ par mois
Vous ne croyez pas que la majorité des mercenaires à 130€/mois étaient recrutée parmi les vraies petites gens ?
Plus rien ne peut surprendre dans les décisions et l’agissement du crétin en chef et la bande d’andouilles qui lui servent de directeur (trice) de machin, secrétaire générale ou conseiller (llère) des schmilblicks; la notion d’analyse de besoin, définition et gestion de projet? kesako? connaît pas. La seule culture (de dj) qui l’ anime consiste à amuser la galerie avec plein de werawera, d’enfumage et en même temps tirer profit personnel sur chaque projet.
Colas et consorts sont rentrés dans le cerveau du crétin depuis un moment et savent très bien comment il fonctionne :lui fourguer des projets comme celui colisée et du téléphérique n’a été qu’un jeu d’enfants.