C’est le genre d’affirmation que l’on entend souvent à Madagascar : la nourriture est saine, bio naturellement, etc.
Vous êtes sûrs ? Vraiment sûrs ? Je suis tombé par hasard sur cette page et je ne crois pas non.
C’est le genre d’affirmation que l’on entend souvent à Madagascar : la nourriture est saine, bio naturellement, etc.
Vous êtes sûrs ? Vraiment sûrs ? Je suis tombé par hasard sur cette page et je ne crois pas non.
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Vous avez raison, le vrai bio est devenu rare et vaut son prix car la plupart des agriculteurs utilisent des pesticides.
Hihihi! Izaho tamin’ny mbola kely dia nipetraka tany ambanivohitra ary ny teny aminay dia ny voatabia sy chou-fleur ary anana no tena be mpamboly. Fa io dia tsy maintsy miainga amin’ny zezika NPK foana e! Tsy adino ny pulverisation hamonoana ny bibikely. Donc Bio c’est seulement lorsque la production vient de votre potager et est destine pour votre propre consommation. 🙂
Naturelle peut être mais insuffisant pour la population.
Bio DDT-isé pour un pays en-DT…resy ?
bio ?
certainement pas, d’autant qu’il n’y a pas de règles pour interdire les produits dangereux, et que si il y en avait, elles seraient suivies ….à la malgache !
Madagascar est un paradis pour les pollueurs, je prendrai pour exemple les peintures au plomb, interdites dans le monde entier depuis des décennies et que l’on continuait de produire ici il y a un an ou deux
les produits bio que je connais sont les plantations de vignobles des religieux catholiques car ils utilisent exclusivement de l’engrais humain
Les seuls « anana » bio sont le « ravimbomanga », « ravitoto », « ravimboatavo » et « ananambo » garantis sans pulvérisations de pesticides. Les « anamadinika = tsipolitra et tsivadrenikely » et « anapatsa » sont aussi bio mais leurs provenances sont douteuses car cueillies un peu partout sur les terrains vagues.
pour le ravimboatavo, je garantis que c’est bio à 100% surtout du cote d’isotry, vu que ça pousse là ou les gens font tous leurs besoins! hihihihi
non, on ne mange pas sain à Mada
à moins de tomber sur un agriculteur qui n’aime pas les engrais chimiques et les pesticides chimiques
Chez nous, (au village où ma mère était née) le seul engrais utilisé etait le zezi-pahitra, et encore, ce n’était pas systématique
Mais ça fait maintenant 10 ans que je n’y suis plus allé, donc je ne sais pas si ça a changé
mba tsy efa guanomad amzao ve ?
chez moi,il y a des papayers et des agrumes et tous les jours les chiens font leurs besoins aux pieds de ces plantes
Zay no tena mahatsara azy Rafangy a 🙂 Ohatran’ny goavy an’ala, ilay voavoly tsy nahy ireny, hehe
Pareil pour nous notamment pour le riz et certains légumes. Après la récolte, nous nous arrangeons souvent avec les gens qui ont des zébus: on leur donne la paille en période sèche et ils nous donne de la bouse en retour.
Sinon on utilise aussi de la crotte de porc (nos propres porcs nourris avec la provende que nous fabriquons).
Dès fois on recourt aux engrais chimiques quand la nature refuse de collaborer, mais on essaye d’éviter cette pratique au maximum.
Moi je sais pas comment il fait mon gardien mais il arrive à cultiver saosety, voatavo, voasary, piment, ravimbomanga, tsaramaso, aubergine, ravintoto.. sur une belle terre assez rougeâtre quand même 😯
Ah oui, il utilise tainomby comme zesika, ça a l’air vachement efficace. Et comme il a de l’eau à gogo ça doit aider aussi.

.. et je ne parle même pas des fleurs lol

J’aurai au moins réussi à sublimer le goût des jolies choses à un endémique, c’est toujours ça de gagné.
La bouse de zébu est donc efficace .
Et comme vous dites , c’est la quantité qui est insuffisante.
L’état devrait s’intéresser là dessus :
Faire de la bouse de zébu l’engrais Malagasy par excellence.
100% bio et 100% efficace.
Nos agronomes peuvent bien calculer le tonnage possible en fonction du nombre de zébus et la quantité produite par l’animal .
A voir ensuite si ce tonnage répond aux besoins des cultivateurs .
Que l’état mette en place un écosystème :
avec des sociétés qui collectent les bouses et avec des éleveurs partenaires etc
Enfin bon , je ne suis pas dans le métier mais il y a tellement d’innovation possibles dans l’agriculture.
Ouais mais bon, avec la fièvre de la vallée de la mort là, c’est pas gagné.
La bouse de zebu serait encore plus efficace si on pouvait faire « bouser » les zebus sur une litière paille de riz ou autre vegetal se degradant bien