A quelques kilomètres de l’entrée de Toamasina, le contrôle d’un taxi-brousse samedi soir a dégénéré. L’un des passagers a refusé de se soumettre au test de détection de la peste, obligeant les gendarmes à le menotter.
Le test effectué, ledit passager s’est révélé négatif. Vient donc le moment de lui enlever ses menottes et c’est à ce moment que ça a tourné au vinaigre : les gendarmes ont oublié la clé des menottes dans leur caserne en ville.
Fureur, excitation des badauds qui se sont attroupés, incomprehension, psychose et résultats des courses, tout le poste de contrôle et l’équipement du MinSan a été complètement vandalisé.
c’est la faute du passager: refus d’obtempérer. les gendarmes auraient du l’emmener au poste. peste ou pas.
C’est là qu’on se rend compte de l’incompétence flagrante des gendarmes. C’est comme un chasseur qui va à la chasse sans cartouches mais il n’a pas oublié son fusil déchargé avec lequel il compte peut-être assommer le gibier en lui courant après?
Je ne jetterais pas la pierre aux gendarmes sur ce genre de bourdes. Il y a des incompétents partout, y compris chez les gendarmes mais à mon sens les gendarmes sont les seules forces armées à tenter de faire leur boulot à Mada malgré des moyens ridicules. Les policiers et les autres corps d’armée sont-ils sur le front dans la lutte contre la peste? Cet article prouve que les gendarmes si.
et c’est moi qui est un débile profond, je vais porter plainte pour plagia ! 😀
sauf que ceux ci, pour débiles qu’ils soient, manquent aussi totalement d’humour, et du moindre respect pour des pandores qui à cette occasion, soulignons le quand cela arrive! ..font leur boulot
le passager est fautif. ceux qui ont vandalisé les équipements sur place aussi. quel était l’intérêt de détruire le matériel? ny gasy oa le toe-tsaina efa tsy avotra intsony
Je suis d’accord. On s’en fout du sort de ce passager. Le pays a besoin d’état qui protège la population et défende l’intérêt général (ici stopper la peste) et qui utilise tous les moyens, y compris la force, pour y parvenir. Le seul regret ici est que l’usage de la force n’ait pas été plus musclé à l’encontre du passager et des vandales qui ont détruit le matériel. Car suite à la destruction de ce matériel, combien de pestiférés ont pu passer ce point de contrôle?