Gné ? Si si. Tu ne te paies pas, tu n’investis dans rien, tu ne construis aucune usine, tu ne créés aucune richesse : la question est simple, comment veux-tu que ça marche ?
Ou en d’autres termes : l’argent, le pognon, tu les gagnes où ? Seulement avec les impôts, les taxes et la mendicité à l’international ?
Quand t’arrives même plus à payer les bourses de tes étudiants, les salaires des PAT, à régler les factures de tes prestataires routiers, la conclusion est donc sans appel : tes caisses sont vides.
L’argent que tu gagnes sert donc juste à payer tes charges fixes, à savoir principalement les salaires de ton armée de fonctionnaires, dont on se demande d’ailleurs à quoi ils servent, vu la qualité des services publics à Madagougou.
Une fois ces salaires réglés, zay, vita, a plus rien dans les caisses. Aucune possibilité d’investissements, quasiment aucune possibilité nouvelle de constructions, infrastructures, aménagement, tsy misy vola intsony e… A part juste faire quelques routes en pavés ? On ne parlera même pas des détournements indélicats ici et là.
Encore une fois, aujourd’hui, nous ne savons toujours pas où nous allons, comment on y va, avec qui on y va et quel argent. Aucune visibilité, on navigue au jour le jour, « on verra », un jour tu comprendras.
Et bien je sais pas vous mais moi il m’est difficile de voir (et comprendre) quoi que ce soit dans ce brouillard d’incertitudes et d’imprecisions.
Encore une fois, pour la énième fois, moi je ne peux fonctionner qu’avec mon budget mensuel. Il est précis, il est exhaustif, on se paie, on paie les charges fixes, on provisionne les charges variables, on sait combien on peut épargner, combien on peut investir, on ne navigue pas au petit bonheur la chance, c’est réglé comme du papier à musique, on sait où on va, comment on y va et à quelle heure on arrive.
Ok les stades c’est joli, c’est bien pour la jeunesse, mais ma question reste sur sa faim : comment on fait du cash ? Comment générer beaucoup de cash, comment engranger tous ces milliards de dollars dont ce pays a cruellement besoin pour rattraper son retard ?
Les promesses et tout le tralala, c’est joli, c’est flatteur, mais ça, tout le monde sait faire. Mais le vrai nerf de la guerre, c’est une autre paire de manches. Et c’est vraiment hallucinant de constater, quand on voit toute cette superficie disponible, toute cette main-d’œuvre disponible, jeune pour la plupart, que l’on arrive pas à faire fructifier tout cela, à créer de la richesse.
La conclusion de tout cela est que la création de richesse nécessite donc un certain savoir-faire. Et que l’on ne possède manifestement pas à Madagougou, au vu de l’état du pays aujourd’hui.
C’est dommage. La terre d’avenir le restera donc définitivement. Mahaiza mionona.
comment on fait du cash ?
Chez la Jiramaty, elle produit des petites coupures pour la populace, et les grosses coupures pour les dirigeants 😛
Excellent !
veridique!
Je suppose que le prezidà n’a jamais lui-même mené un projet de A à Z. Et quand on n’a jamais conduit un projet, c’est difficile d’aller au-delà de la promesse et de mesurer le décalage entre le rêve et la réalité.
Si je puis me permettre, il devrait commencer à réaliser pas à pas son velirano si la volonté est vraiment de faire (et non de faire rêver) : commencer par un seul projet et le finir (avant d’enchaîner sur d’autres). Ce n’est que mon humble avis 🙂
Justement, ce n’est pas son but, et c’est pour ça qu’il ne sera jamais l’homme de la situation
bien sur! sont but c’est le paraitre et engranger au maximum de l’argent! imaginez que demain, il ne sera plus president, comment va t il faire pour payer les frais de scolarité ( en devises fortes svp) de ses enfants?
je vous dis que le mot velirano,il l’a trouvé dans un bouquin sans savoir le sens
Il l’a trouvé dans un bouquin ..
Vous sous entendez que le grand président bouquine?
oui, dans la section jeunesse & livres pour enfants.
a défaut de tuer la bouquiniste
Si si, dans l’événementiel et la publicité. Et il y était plutôt bon d’ailleurs.
Mais là on ne parle hélas pas d’événementiel ni de services. On parle du secteur secondaire, des usines, des produits, de la transformation, de la création de valeur, tangible, palpable.. Je ne parlerai même pas du secteur primaire. Bref.
pas de création de richesse, très peu ou pas de production. juste vivre de commissions sur des ventes de marchandises importées parce que c’est plus facile et plus rapide. on ne s’en sortira pas comme ça.
Si vous voulez créer de la richesse à Mada, il faut que la justice soit irréprochable.