
Notre sujet est un peu particulier aujourd’hui : ce sera un mélange de reportage et d’astuce.
C’est quoi ce « Disco Soupe Solidaire » ?
Le 19 juillet 2017, j’ai assisté (et participé aussi 🙂 ) à la « disco soupe solidaire » que Incubons a organisée à la Maison Jean Laborde. Incubons est une entreprise sociale qui a pour but d’aider et d’encourager les nouveaux entrepreneurs qui veulent monter leur entreprise. Notons que ces entreprises incubées doivent avoir un minimum de vocation sociale.
La « disco soupe solidaire » était à destination de familles défavorisées dans le quartier d’Andohalo. Adultes et enfants étaient au nombre de 120 à avoir bénéficié du repas. Le but de cet événement était donc un partage de bons moments et un repas chaud. On a pu noter aussi à travers cette activité une « éducation » qui est de ne pas se contenter de recevoir. En effet, les bénéficiaires ont participé à la préparation du repas.
Un autre point a également été mis à l’honneur : l’apprentissage du non gaspillage de la nourriture. Initiés par l’association Manzer Partazer, les participants ont appris à consommer des légumes sans rien jeter.
Pour réaliser cette soupe solidaire, les bénévoles ont été sensibilisés à emmener aujourd’hui leurs restes de nourriture. Les organisateurs sont également allés auprès des maraîchers d’Analakely qui n’ont pas hésité à offrir plusieurs kilos de légumes. L’association Manzer Partazer a également contacté des restaurants de la capitale qui ont répondu à l’appel et ont offert de la viande.
La préparation s’est faite dans la bonne humeur entre les bénéficiaires et les bénévoles, le chef était aux commandes et en plus de la participation de l’association Manzer Partazer on a vu la présence de la JCI Iarivo, des Léo et du SOS Village d’enfants.
Astuce du jour partagée par l’association Manzer Partazer
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bien laver les légumes avant de les éplucher, car nettoyer les épluchures ce n’est pas pratique
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attendre que l’huile soit très chaude pour la friture
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récupérer les feuilles vertes des poireaux, elles serviront à faire une tarte aux poireaux et hachées finement, elles serviront comme anana pour le « vary amin’anana »
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les bouts de carotte peuvent être replantés ainsi que les graines de tomate
J’espère que cet événement inspirera d’autres associations et ce que j’aurais retenu de ce moment c’est d’apprendre aux Malgaches de ne pas toujours attendre de recevoir, mais aussi de participer. Tout se gagne dans la vie, ce type d’actions sont des coups de pouce et non de l’assistanat ! Lire également : En route pour un zéro déchet d’alimentation
Ardine et julia venn ensemble??
Je crois qu’il se pourrait bien que nous routes se croise bientôt.
Bravo en tout cas pour l’action, et je ne peux que vous encourager à continuer.
@arivony, zero hero ? 🙂
@elman,
Ce concept a été lancé pour la première fois chez dhl avec la participation d’evm/az solution/spah et julia, nous on s’occupait de l’eau… Zéro gaspillage. Et c’est parfaitement faisable. Un écovillage dans ce sen est en « incubation » du côté de bestizaraina. Avis aux bailleurs 🙂
@arivony, la jeunesse qui bouge, exactement comme je l’entendais en lançant ce site 🙂 Tsara ê, tohizo marina.
@arivony, merci! On va faire des belles choses ensemble!
@Julia Venn, Genau, une petite rigueur allemande ne fera pas de mal pour ce beau pays…
@Rainintsara, das qualitat ? 🙂
@elman, Deutsch-Qualität für alle.
@Julia Venn,
Bonjour julia, et oncore merci pour ce que vous faites pour les malgaches… vraiment 🙂
Je suis fier de ces chers concitoyens 🙂
consacrer de l’argent, du temps, donner et partager quelque chose pour une bonne cause et par solidarité sont charmants. Merci et Merci pour la diffusion de ce reportage.
Excellente initiative.
Merci à toutes ces associations et aux bénévoles.
Reprenons-nous en main! C’est le seul moyen de sortir de cette mouise.
Encore Bravo.
J’ai vu il y a quelques années un resto du coeur à Tana. Je ne me rappelle plus quelle organisation a fait cela mais je pense que l’idée d’un certain Coluche a fait son chemin et si sur son propre chemin il n’avait pas croisé un camion, il aurait éré fier de savoir qu’à 10 000 km de la France son idée a fait des émules.
Pour ma part, j’ai quelques p’tits vieux que je croise souvent en allant faire mes courses et je leur glisse un p’tit billet, histoire de savoir qu’ils auront au moins un peu de soupe et de composé ce jour là. Ils ne sont plus capables d’aller bien vite donc moins ils vont vite, moins ils croisent de personnes qui les aident. Je me dis souvent qu’on ne peut pas prévoir ce que la vie nous réserve et peut-être qu’un jour, le malheur s’abattra sur nous et nous serons bien content d’avoir un peu d’aide car cela réchauffe autant le coeur que le corps.