Euh.
Un logiciel qui tente de résoudre un problème inexistant sur la base de données erronées fournies par des capteurs défaillants et faisant ainsi crasher l’avion, chacun aura sa conception de la « sûreté« .
Je constate par ailleurs, depuis quelques années, que ce n’est pas la première fois qu’il y a des incompréhensions, voire des contradictions entre les intentions du pilote… et l’informatique embarquée. Sans parler des decisions et des actions que l’informatique prend, souvent à l’insu du pilote.
C’est pourtant l’évidence même : il ne peut y avoir 2 pilotes, l’un humain et l’autre numérique, en train de se disputer à l’instant T le contrôle de l’aeronef : ça partira automatiquement au crash, c’est une certitude mathématique.
Et jusqu’à preuve du contraire, un ordinateur c’est encore débile, qui plus est quand on lui fournit en entrée des données erronées. Un pilote humain, lui, comprendra instantanément un problème et prendra automatiquement la bonne décision pour corriger le problème. Sauf quand un logiciel le lui interdit.
Mais n’oubliez pas que c’est l’humain qui a conçu et programmé les capteurs, logiciels! Donc la faute à l’humain, pilote ou ingénieur le responsable est toujours l’humain
il y a un dilemme car d’un coté des pilotes sont devenus fous et ont crashé leurs avions, de l’autre l’électronique est insuffisant et fait tomber des aéronefs. est-ce que les victimes sont les rançons de l’efficacité et de l’efficience ?
Trump dit : C’est sûr parce que c’est américain. Il était le dernier à grounder les Boeing MAX.
Il était obligé, les passagers et les pilotes refusaient de monter à bord de ces engins. Certains ont même commencé à boycotter les compagnies qui les faisaient encore voler.
Heureusement que les Boeing 737 Max d’air malade ne sont pas encore livrés 😛
Ce problème est proche du cas des Airbus A330 (je me rappel plus du modèle exate) dans l’année 2008 qui se décrochaient, pique du nez brutalement pour prendre de la vitesse et que les pilotes ont du mal à prendre la main sur les appareils. Incidents remontés plusieurs fois jusqu’à ce qu’un vol de Quantas a eu un sérieux problème et a porté plainte contre Airbus pour que ça soit corrigé.
voila pourquoi on donne une place particulier pour les ingénieurs, la vie des gens en dépendent, contrairement a la plupart des députés qui sont budgétivores, qui sont censés aider la population, mais tout ce qu’on voit c’est l’enrichissement de villas et de 4×4, la honte. Tu travailles vraiment et sérieusement pour que des milliers/millions de gens ne meurent pas par de faute, pas de blabla ou de coup de com a la fitiavana no lehibe indrindra
Erreur 404 … t’es mort …
Mais avec le capitaine Nemo aux commandes il se trouve a 20 000 lieues sous les mers …
C’est malheureusement exactement ça
cela me rappelle le lieutenant Sonny Tuckson dans Buck Danny quand il a utilise un similateur pour la 1ere fois1
🙂
https://www.youtube.com/watch?v=KTs6rEgXAgk
Les autorités américaines ont fini par se rendre à l’évidence qu’il y a un vrai danger et ont aussi interdit de vol le 737 Max dans le ciel américain.
Il est maintenant constaté que les 2 crashs à quelques mois d’intervalle de Lion Air et d’Ethiopian Airlines ont suivi le même pattern en terme de timing (juste après le décollage) et de trajectoire précédant les crashs. Peu après l’enclenchement du pilote auto après le décollage, le pilote auto pique le nez de l’avion qui plonge. Les pilotes réagissent en braquant l’avion qui remonte. Quelques secondes plus tard le pilote auto replonge à nouveau l’avion, puis les pilotes le remontent… ainsi de suite pendant quelques minutes jusqu’au crash.
En fait la grande nouveauté du Max c’est que le pilote automatique se désactive avec un bouton sur le côté du pilote alors que jusque là dans tous les avions il se désactive dès que le pilote exerce une action sur le manche. Les experts pensent que ceci a pu mener au crash des 2 appareils de Lion Air et d’Ethiopian. Car surpris, en pleine réaction et stressés, les réflexes longuement acquis des pilotes ont repris le dessus et ont pu les laisser penser qu’en reprenant le manche pour remonter l’avion ils désactivaient automatiquement le pilote auto et reprenaient définitivement le contrôle de l’avion. Quand on sait à quel point les réflexes sont essentiels au pilotage en cas d’urgence, c’est pas étonnant.
Voici la vitesse ascensionnelle de l’avion d’Ethiopian avant le crash. Dans la zone blanche au dessus l’avion monte, dans la grise au dessous il descend. On voit bien la lutte entre les pilotes et le pilote automatique. Les pilotes montent l’avion, le pilote auto le descend.
Mais pourquoi l’auto-pilote voulait-il faire descendre l’avion avec autant d’insistance? C’est ça la question ?
Pour reprendre de la vitesse et éviter un décrochage ?
L’auto-pilote est-il mal renseigné sur la vitesse (sondes Pitot)?
Pourquoi n’y a-t-il toujours pas de prise en compte des données GPS par le calculateur ?
Certes, elles ont des défauts, mais en leur donnant la priorité qui convient dans les calculs, elles pourraient aider à lever le doute.
Un simple smartphone avec un logiciel de navigation aurait peut-être pu sauver le vol Rio-Paris…
Encore un aéronef qui était en parfait état de vol (cellule et motorisation) qui est jeté au sol…
Il semble que nous soyons victimes de notre sophistication.
Généralement ça arrive quand le pilote auto reçoit des informations erronées des capteurs de l’avion : sonde de mesure de vitesse, d’altitude etc. Ces sondes peuvent être bouchées par du givre ou autre. Le boulot ultime du pilote automatique est de maintenir l’avion en vol coûte que coûte en fonction des données qu’il reçoit. Si la sonde de vitesse est bouchée, il l’interprète comme une chute brutale de la vitesse de l’avion. Il pique donc instantanément le nez de l’appareil pour éviter le décrochage.
Il y a aussi la possibilité d’un bug, tout simplement.
kof est fonctionnaire au bea
Une suite de la série « y a t’il un pilote dans l’avion » est en préparation avec ces nouvelles données …
Non 🙂 . Juste un de mes centres d’intérêt. Pas spécialement les crashs aériens (ça serait lugubre) mais l’aviation en général. Je suis par exemple depuis des années la série documentaire air crash sur National Geographic Channel qui reconstitue les crashs aériens, les enquêtes, leurs conclusions et surtout les recommandations pour que le même accident ne se reproduise plus. On y apprend des choses, parfois hallucinantes, sur l’industrie aéronautique et la sécurité aérienne. Mais on s’y rend compte du travail qui est fait pour rendre chaque jour le transport aérien plus sûr.
et pourtant depuis les rns de L’année dernière, j’ai toujours cru que vous travaillez au bea
Et pourquoi donc? Qu’ai-je dit pendant les rns pour vous faire croire ça? 🙂
rien de spécial mais après votre rencontre avec son excellence, j’ai cru que vous êtes dans l’aviation!hihihihi! mais, voila, l’aviation, plus precisement les crash sont parmi vos centres d’intérêt!et moi aussi, j’ai voulu suivre ng channel, mais le temps, le temps
son excellence …
mieux vaut s’habituer des maintenant , non?après 2023, vous serez un autre homme qui sera très difficile d’approcher, j’avais un copain, devenu pds, c’était très difficile de le rencontrer aussi bien a la mairie qu’a son domicile
agenda de ministre ? 🙂
C’est pour cela que je garderai ouvert ce blog : bien entendu je n’aurai plus le temps d’y intervenir mais je lirai tout 🙂 Critiques poliment exprimées incluses.
Une nouveauté .. dangereuse
Ah la la les trucs automatiques. Sur la Xiaomi par exemple il y a un « Cruise control » mais je préfère m’abstenir 🙂
C’est censé améliorer la sécurité. Le système de désactivation automatique de l’autopilote par action sur le manche a trainé son lot d’accidents. Un des plus débiles était un pilote de ligne russe qui a mis son fils pendant quelques minutes à sa place pour lui montrer. Sauf que le gamin a touché brièvement et subrepticement le manche et personne n’a vu. L’autopilote s’est désactivé. Le temps que papa pilote s’aperçoit du problème, l’avion était déjà parti dans une boucle infernale. La force centripète de la boucle le clouait sur son siège derrière le fiston et l’empêchait de rejoindre son propre siège pour reprendre les commandes. Dia izay dia vitaaa!
Un auto-pilote qui fait piquer l’avion à cause de sondes d’incidence qui lui envoient des données erronées + un pilote qui ne se rend pas compte qu’il se bat contre l’auto-pilote qui n’est pas désactivé.
Eh bé, ce n’est pas du tout rassurant comme scénario.
L’expérience d’un avionneur extraordinaire + celle d’un pilote ayant 8000 heures au compteur ne devrait pas aboutir à une telle situation.
imaginez que toute votre vie vous ayez conduit avec la pedale d’accélérateur à droite et le frein la pédale du milieu.
Puis un jour on vous annonce que les deux pédales sont maintenant interverties 🙂
Je conduis depuis plus de 30 ans mais même formé et averti du changement, j’aurai quand même du mal.
et bah voila, la réalité dépasse la fiction
Lire : Test Kugoo S1 : quels sacrifices êtes-vous prêt à faire pour une trottinette électrique à moins de 300 euros ?
Or sur ma Xiaomi, j’accélère bien avec la gachette .. à droite !
(sinon on dirait que l’article a été écrit par .. un Malgache 🙂 )
Dans les années 80 j’ai préparé des moteurs(Yamaha 750 /500 cc-semi-usine et Suzuki RG 500 usine) et piloté des « sides-cars » de vitesses pures en essai privés pour mises au points sur les plus grands circuits Européens pour un pilote très grand champion connu dans le monde de cette catégorie, je peut affirmer que si les commandes sont les mêmes que celle d’une moto, mais couché a plat ventre le nez au raz du sol piloter un engin de plus de 130 chevaux a l’époque est un exercice qui n’est pas donné a n’importe qui ! (mis a par des débiles plus que très profonds amateurs de sensations fortes) 😛
Vrai.
Mais il y a une différence importante; en pilotage d’avion, vous avez le plus souvent plus (+) de temps devant vous pour réagir, contrairement au coup de frein qui doit intervenir dans la seconde sur une voiture.
J’ai du mal à comprendre que le pilote qui lutte contre « une force » qui fait plonger l’avion, n’essaye pas – entre autre – de vérifier que l’auto-pilote n’est responsable de ces actions. Ils sont deux en plus, et un seul est au manche, l’autre a plus de temps.
Le stress et la concentration probablement…
Ou bien un auto-pilote qui n’est pas deverrouillable dans certaines circonstances…
En phase de décollage, pleine poussée, V1, take off, l’avion qui commence sa montée .. je ne comprends pas ce que l’informatique (ou le pilotage auto) viennent y fourrer leur nez dedans.
Et c’est bien ce que critique cette brève.
En fait une fois que l’avion a décollé, train rentré, les pilotes rentrent le cap dans l’ordinateur de bord et enclenchent l’autopilote. Tout ça se passe très peu de temps après le take-off.
Effectivement, l’auto-pilote est enclenché très rapidement après le décollage, ceci pour alléger les tâches des pilotes pendant cette phase. Ils ont tant de paramètres à surveiller et tant d’actions à exécuter que laisser l’ordi gérer la trajectoire et sa dynamique est d’une grande aide.
Un des deux reste cependant vigilant à surveiller l’extérieur, la main proche des commandes.
Il est important de comprendre que l’autopilote est beaucoup plus sûr que les pilotes, et ceci malgré les problèmes qui ont pu survenir avec ce système. Avant l’avènement du pilote automatique, il y avait beaucoup plus d’accidents car beaucoup plus d’erreurs de pilotage.
Le pilotage auto au décollage impose des trajectoires tarabiscotées pour éviter des zones habitées, surtout lors de décollages nocturnes.
Vous qui êtes informaticien vous devez savoir que les problèmes informatiques sont toujours localisés entre le fauteuil et le clavier.
Je vous assure, en cas d’urgence, aucun pilote au monde ne réfléchit. Ils agissent purement par réflex. Pas le temps tout simplement. C’est normal que vous ne comprenez pas. 🙂
kof hoe urgence 🙂
Pour se faire une idée de la vitesse en jeu et ce qu’une seconde de réflexion coûte en terme de distance parcourue par un avion, pensez à ces vidéos filmées en vue subjective d’un pilote de formule 1 en pleine course. Déjà là on se dit que si le pilote réfléchit 1 seconde il a le temps de finir dans le décor. Un avion après le décollage atteint très rapidement 2 fois ce genre de vitesse. Un problème qui survient en altitude de croisière à 10km du sol, les pilotes peuvent s’accorder le luxe de réfléchir un peu une fois qu’ils ont plus ou moins stabilisé la situation. A basse altitude après un décollage non. A 10km d’altitude les pilotes peuvent largement sortir d’un décrochage. A 1000m c’est déjà une autre histoire.
La différence est que le pilote de F1 doit suivre la piste et qu’il a très peu de marge sur sa trajectoire, contrairement à un aéronef qui a de multiples choix.
Étant pilote (monomoteur), je peux vous dire que l’on a beaucoup plus de temps pour réfléchir à ses actions qu’au volant d’un bolide.
Il est cependant tout à fait vrai que certaines phases du vol sont très chargées et que ce sont les automatismes (humains), acquis avec l’expérience, qui permettent de correctement les enchaîner.
Vous êtes pilote? Mais vous êtes bien placé pour comprendre le rôle crucial joué par les réflexes et les automatismes en cas d’urgence absolue. Je ne comprends pas les questions que vous vous posez à ce propos du coup. Où voulez-vous en venir? Que les pilotes de ce vol étaient incompétents? Je ne crois pas non. Le commandant totalisait 8000 heures de vol.
Vous avez du temps quand tout va bien ou quand le problème est moins périlleux. Mais aux commandes d’un jet dont vous perdez le contrôle à très basse altitude, je ne vois pas où vous trouveriez le temps de réfléchir.
Non, j’essaye plutôt de comprendre sans mettre en cause ni l’avionneur, ni l’avion, ni les pilotes pour le moment.
C’est très enrichissant pour moi et mon modeste niveau de pilotage.
J’aimerais mieux comprendre ces combinaisons de plusieurs incidents non catastrophiques qui conduisent à la tragédie.
Je crains encore plus le pire si c’est les mêmes informaticiens qui ont conçus les logiciels des avions qui programment les simulateurs de vols avec des correctifs qui ne sont pas encore installés sur les avions !
A partir de 1970 l’informatique embarquée à commencer par remplacer les mécaniciens navigants.
Puis ce sont certaines commandes réservées aux pilotes qui sont effectuées par l’informatique.
Il fut un temps question de supprimer le poste du co-pilote… Mais il en est encore questions pour économiser l’autre trou comptable de l’exploitation d’un aéronef 🙂
Je vous rassure tout de suite, il y a pire et plus incroyable comme scénario de crash 🙂
Bon il faut savoir raison garder malgré tout. La partie la plus dangereuse, et de loin, d’un voyage en avion reste le trajet qui vous mène à et de l’aéroport. Le transport aérien est incroyablement sûr comparé à tous les autres. C’est sûr que les accidents sont spectaculaires et beaucoup plus médiatisés mais vous pourriez prendre l’avion plusieurs fois par jour sans que ça n’affecte votre espérance de vie.
Quand j’ai su que c’était Ethiopian Airlines, je me suis dit: « mince c’est la compagnie que j’ai pris pour aller en Inde! ». Et pour rentrer je fais comment?avec quelle compagnie?
bof, si vous avez peur de l’avion, vous n’avez qu’a faire le sarimanok!hihihihi!